Les filles n’ont pas été en reste. Dans la catégorie des moins de 48 kg, Tiavina Fabia Andriamitantsoa a brillé avec deux médailles d’or et une d’argent, tandis que Tendry Tsiky Mahay Tia Rakotonoely a enrichi le palmarès national avec une médaille d’or et cinq d’argent. Chez les moins 63 kg, Soloniaina Chainah Andriamparany a complété la moisson avec une médaille d’or et deux d’argent.
« La compétition a été intense, mais notre force réside dans notre technique et notre formation. Nous avons prouvé que Madagascar dispose d’un énorme potentiel en haltérophilie », a confié Fabia, ravie de son parcours.
De retour au pays, les athlètes ont reçu un accueil chaleureux à l’aéroport d’Ivato. « Le niveau était relevé, mais nous avons montré que Madagascar compte sur la scène continentale », a renchéri Chainah.
Cet exploit s’inscrit dans la continuité des performances déjà remarquées lors des Jeux de la CJSOI aux Seychelles il y a deux semaines. Après avoir dominé la région, les jeunes Malgaches inscrivent désormais leur nom sur la carte africaine, dans le sillage de figures emblématiques comme Rosina Randafiarison ou les frères Eric et Tojo Andriantsitohaina.
Pour l’encadrement, la clé du succès repose sur un travail patient et méthodique. « Le plus grand défi était la gestion du stress, surtout à cet âge. Mais leur technique, fruit de stages et du partage d’expérience avec les seniors, a fait la différence », explique Eric Andriatsitohaina.
Avec ce triomphe continental, la prochaine étape est claire. Viser les Championnats du monde et, à plus long terme, porter les couleurs de Madagascar aux Jeux olympiques.
Elias Fanomezantsoa
